Mahri Nui


Loin sous les vagues de l'océan, se trouve un autre monde, un monde que nul Toa ne vit auparavant. C'est un domaine sombre, infesté des pires créatures et des êtres les plus diaboliques de l'univers. Il fut un temps, on pensait s'en servir de prison pour un temps sans fin, un endroit où ils vivraient pendant l'éternité et seraient oubliés. Mais des évènements qui ne sont pas de notre recours ont changé tout ça, et Mahri Nui ainsi que "the Pit" qui l'entoure sont désormais des terrains de bataille clés dans la lutte pour sauver la vie de l'esprit divin.

Comment y aller

Le village de Mahri Nui qui a coulé repose sous les eaux salées de l'océan, le même océan qui entoure les îles de Voya Nui et Mata Nui. Dans les profondeurs, les eaux sont cependant différentes, ayant à la fois des propriétés corrosives et mutagéniques qui affectent ce qui est vivant et ce qui ne l'est pas. Le résultat est un lieu où il est extrêmement difficile de survivre, si l'on y est seul. Certains, comme notre membre Botar, possède une immunité naturelle à l'environnement de "the Pit" mais les autres qui souhaiteraient s'y aventurer doivent prendre des précautions contre une exposition prolongée à ces substances.
    Il y a deux chemins principaux pour atteindre Mahri Nui:

    Nous conseillons aux créatures non aquatiques qui passent par Mahri Nui de porter un grand masque de respiration sous-marine. Si cela leur est possible, leur première étape serait un arrêt aux champs d'air.

Le paysage

Le village de Mahri Nui est construit sur une pyramide de roche à l'envers, et coincée entre deux piliers de pierre courbés. Si elle venait à se détacher, elle tomberait sans fin dans les eaux noires, emportant tous les Matoran avec.
    Note: Du mieux que nous puissions déterminer, lorsque Mahri Nui coula sous les flots, elle se collisionna avec une autre masse de terre qui se trouvait déjà là. Le résultat fut une fusion des deux, ce qui explique pourquoi certains des terrains naturels sont tout à fait en symbiose avec le monde aquatique.
    Le terrain de Mahri Nui possède un certain nombre de caractéristiques intéréssantes et importantes, incluant:

    Mahri Nui est un village Matoran de taille moyenne, d'apparence unique grâce aux bulles d'air qui couvrent ses bâtiments. Parmi les lieux les plus importants du village se trouvent le Trône de la vision, où les Matoran relatent tout les souvenirs qu'ils ont de leur vie avant que le village ne coule; le Sanctuaire, où les artefacts qui coulent de la surface sont gardés; la Forteresse, où l'on fait des expériences sur les airweed et les bulles d'air; et le mémorial pour ceux qui se sont fait prendre par les prédateurs des mer.

Histoire

L'histoire de Mahri Nui et de "the Pit" est complexe, mais il est vital que tout visiteur de cette zone la comprenne. A la suite du grand cataclysme, qui ébranla l'original "Pit", Mahri Nui se sépara de l'île de Voya Nui et coula. Elle atterrit sur une roche qui existait depuis longtemps, écrasant une forteresse Barraki dans la ville. L'impact fut tellement grand que des bulles d'air s'échappèrent des airweed, permettant aux Matoran survivant de pouvoir respirer un peu plus longtemps et de les aider à rester en vie.
    Peu de temps après, du Protodermis en fusion coulant depuis Voya Nui se refroidit dans l'eau et forma une corde reliant Voya Nui à Mahri Nui.
    Les évènements dramatiques qui firent couler le village affectèrent la mémoire des Matoran, ne laissant que quelques fragments de souvenirs de leur vie à la surface. Lorsque l'un d'eux arrive à assembler divers souvenirs entre eux pour former une mémoire cohérente, il est ammené au Trône de la vision pour raconter les histoires, et elles peuvent donc être écrites.
    Néanmoins, les Matoran ont réparé les dégâts causés à leurs maisons du mieux qu'ils ont pu et ont commencé à se construire une nouvelle vie sous les flots. La priorité absolue fut la maintenance de champs d'air, suivie d'une formation de défense contre les prédateurs aquatiques. Ces deux objectifs furent combinés lorsque l'on découvrit que l'air pur agissait comme un gaz toxique pour les habitants des fonds marins. Les Matoran construisirent des lanceurs capables de tirer des bulles d'air solides sur leurs ennemis.
    Et des ennemis, ils en avaient beaucoup - bien que les Matoran l'ignoraient, leur cité s'était posée en plein milieu de "the Pit". Les Barraki avaient d'abord prévu de détruire le village, jusqu'à ce qu'ils réalisent que les Matoran n'avaient rien de ce qu'ils voulaient. En fait, ils se contentaient de kidnapper des Matoran pour le sport, ou de lâcher leurs légions de créatures maritimes pour harceler et effrayer les villageois.
    Les Matoran ont vite appris qu'il y avait une heure du jour pendant laquelle aucun prédateur marin ne rôdait. Elle fut appelée "l'heure sûre", et devint le moment pendant lequel les Matoran pouvaient cultiver les champs d'air ou explorer l'extérieur de la cité sans peur.
    Tout changea de manière dramatique lorsque le masque de vie plongea dans les eaux depuis les côtes de Voya Nui. Récupéré par les Matoran, il fut d'un intérêt immédiat pour les villains Barraki. Ils virent le masque comme étant une première étape essentielle pour revendiquer leurs royaumes perdus et prendre leur revanche sur la confrérie de Makuta (voir ci-dessous "Barraki"). Ils attaquèrent Mahri Nui en force et furent éventuellement capables de récupérer le masque pour eux-mêmes.
    L'histoire de Mahri Nui s'arrête ici, pour l'instant - et si le masque n'est pas retiré aux Barraki rapidement, cela pourrait marquer la fin de l'histoire de notre univers entier.

Les habitants

Au premier regard, il est difficile à croire que les Matoran de Mahri Nui et ceux de Voya Nui sont proches. Les Matoran de Mahri Nui sont plus grands et plus forts, et ils ne portent aucun des signes des réparations de Karzahni. Mais ils font également parti du groupe de Matoran qui fut envoyé à Karzahni en premier, puis ré-expédiés sur le continent, et qui finit sur Voya Nui.
    Les changements dans leur apparence sont actuellement les seules bonnes choses qui sortent du désastre qu'ils ont enduré. Lorsque Mahri Nui coula, la première exposition aux eaux mutagéniques qui se trouvent bien loin sous la surface eut pour effet de défaire la plupart des changements que Karzahni avait fait. Elle eut également pour effet de détruire ou endommager la plupart de leurs armes, mais au moins quelques unes continuent de fonctionner.

Les Barraki

"The Pit" est aussi la maison des Barraki, qui représentent sans aucun doute la plus grande menace à la fois pour la cité et pour le masque de vie. A une époque, ces six créatures étaient des maîtres de la guerre et des rois, et dirigeaient leurs propres royaumes sur la terre. Puis ils se révoltèrent contre le grand esprit Mata Nui et furent vaincus par la confrérie de Makuta. Ils furent bannis à "the Pit" pour ce crime.
    Lorsque le grand cataclysme les libéra de leur lieu d'exil original, ils furent changés par les eaux mutagéniques en créatures monstrueuses qui restent les mêmes aujourd'hui. Désormais forcés à ne respirer que de l'eau, ils ne peuvent pas espérer récupérer leurs royaumes jusqu'à ce qu'ils trouvent le moyen d'annuler leur mutation - et ils pensent que le masque de vie en est capable. Soutenus par des armées de créatures sous-marines, ils ont récupéré le masque et espèrent reprendre leur histoire de conquêtes dans un univers plus grand.
    La manière dont une équipe de Toa pourrait vaincre les Barraki reste à éclaircir. Chacun d'eux - Pridak, Takadox, Kalmah, Mantax, Ehlek et Carapar - est un ennemi rusé et dangereux, avec une connaissance détaillée de leur environnement et de la manière dont ils puissent l'utiliser au mieux dans un combat. Il faudra bien tout les talents des Toa Inika pour simplement survivre durant leur séjour à "the Pit".

Créatures de Mahri Nui

Calmar

Bien que "the Pit" soit la maison de nombreuses créatures bizarres, l'une des créatures les plus importantes pendant ces évènements est le calmar. Ces petites créatures répugnantes sont nourries par le Barraki nommé Kalmah, mais nous n'avons pas encore découvert ses méthodes. A la différence des autres créatures marines, qui se nourrissent simplement du corps des autres créatures, les calmars se nourrissent de la force vitale de leurs proies.
    Lorsqu'un calmar s'attache à une autre forme de vie, ses membranes suceuses commencent à aspirer l'énergie vitale de sa victime. Si le calmar n'est pas retiré avant qu'il soit trop tard, la victime meurt. Il est difficile d'apprivoiser une créature qui vit uniquement par instinct, mais la nature leur a sûrement choisit une vois de survie plus pénible et plus brutale.
    Bien sûr, une bonne partie de la nature brutale des calmars peut être la conséquence du traitement de Kalmah. Il s'assure qu'ils restent affamés et hostiles. Ce fut également Kalmah qui dessina les plans d'un lanceur mécanique qui pourrait être utilisé pour projetter les calmars sur des victimes potentielles. Cette arme est désormais portée par chaque Barraki.
    Comme pour toute autre créature aquatique de "the Pit", l'air est toxique pour les calmars. Alors qu'ils sont petits, ils sont incroyablement forts, et il peut demander un grand effort pour en détacher un de sa proie.

Hydruka

Créature marine tenant du scorpion, les Hydruka sont des bêtes domestiques qui servent les Matoran de Mahri Nui en récoltant les bulles d'air des airweed. Leur mode de défense - lancer ces bulles sur leurs adversaires - a inspiré les Matoran dans la construction des lanceurs qu'ils utilisent pour défendre la cité.
    Les Hydruka sont obstinés, capricieux et susceptibles. Ils travaillent à leur propre allure, et les précipiter dans leur travail risquerait de les effrayer ou de les énerver.

Mise à jour

Le masque de vie est désormais entre les griffes des Barraki. Cette chose en elle-même est assez troublante, mais certains signes portent à croire que le masque serait abimé ou même en phase d'auto-destruction. Au moment de sa capture, il libéra un flash d'énergie aveuglant, dont le but et les effets restent inconnus. Nous avons perdu le contact avec notre observateur sur cette zone, et l'Ordre n'a donc aucune idée de ce qui peut être en train de se passer sous l'eau. Nous craignons le pire.